Mise à l eau du monocoque Generali

Le monocoque Generali a été remis à l eau jeudi soir à Lorient après trois mois de chantier qui ont permis d alléger le bateau. Generali qui va bientôt bénéficier d un nouveau mât est désormais dans sa configuration Vendée Globe.

Le monocoque Generali a été remis à l eau jeudi soir à Lorient après trois mois de chantier qui ont permis d alléger le bateau. Generali qui va bientôt bénéficier d un nouveau mât est désormais dans sa configuration Vendée Globe.

Hier vers 17h30 le monocoque Generali de Yann Eliès a retrouvé l élément liquide après 90 jours de chantier hivernal. L opération s est parfaitement déroulée et c est un monocoque en configuration Vendée Globe qu a présenté Yann Eliès. L essentiel des travaux a répondu à trois axes d amélioration : chercher à gagner du poids améliorer l ergonomie intérieure et extérieure optimiser la sécurité et la protection du skipper.n Nous avons gagné environ 300 kilos explique Yann Eliès  des poids essentiellement économisés dans le mât – où plutôt les pièces qui tournent autour du mât– et dans le bulbe de quille. Nous avons fait fabriquer un nouveau mâtdans le même esprit que le précédent toujours avec trois étages de barres de flèche mais plus léger et plus performant. Lorima le fabricant a fait un gros effort en acceptant de fabriquer un moule spécial .

Casquette coulissante et barre franchenPas question pour autant de lésiner sur la sécurité. Yann Eliès le répète : son objectif c est le Vendée Globe  et pour gagner un tour du mondeil faut d abord le finir . L avalanche d avaries sur la Barcelona World Race et dans une moindre mesure la Transat B To B l a conforté dans ses choix :  certaines équipes étaient sans doute allées trop loin dans la recherche de légèreté . Generali lui a fini toutes les courses auxquelles il a participé.  Du coup nous étions peut-être un peu trop lourdsd où ce gain de poids que nous avons fait avec l obsession d alléger sans perdre en fiabilité. nCôté sécurité de nouveaux chandeliers ont été installés plus hauts pour permettre au skipper de se déplacer sans appréhension sur le pont. Côté protection du marin la principale innovation est une casquette de rouf coulissante à hublots qui permet de barrer au secà l abri des embruns. Chose rendue possible également par l abandon du système de barres à roue au profit d une seule barre franche centrale. Un système qui présente aussi l avantage de libérer beaucoup d espace dans le cockpit ce qui permet par exemple de matosser des voiles en arrière de la barre. En outre cela libère aussi de la place à l intérieur du bateau dont les flancs deviennent ainsi intégralement disponibles pour le déplacement des poids le matossage travail qu on ne voit pas mais qui représente un tiers de la dépense énergétique d un marin en solitaire rappelle Yann Elies. La console centrale avec le réchaud a été suspenduetoujours dans ce but. L ensemble donne un Generali plus dépouillé plus protecteur visiblement plus sain et on le souhaite encore plus rapide. Premier test grandeur nature : la Transat anglaise en solitaire – The Artemis Transat – dont le départ sera donné le 11 mai prochain à Plymouth GB.nDéjà qualifié pour le Vendée Globe Yann Eliès n aura pas de pression particulière si ce n est celle inhérente à une course que l on sait difficile en solitaire à cette saison.  Si le Vendée Globe est l Everestla Transat anglaise est le Mont-Blanc par la face nord rappelle le skipper de Generali.

Trois questions à Yann Eliès

Yann que représente cette mise à l eau après trois mois de chantier ?nC est un moment important. Cela veut dire qu on va bientôt retourner sur l eau et c est agréable : car si le chantier fait partie du métier on fait tout de même cela d abord pour naviguer. Remettre le bateau à l eau veut dire qu on y retourne bientôt ! Toute l équipe a fait du beau boulot je suis vraiment heureux du résultat.

300 kilos de gagnés et si les autres teams en avaient fait autant ?nPour ceux qui sont déjà allés très loin dans ce domaine – trop loin parfois comme l ont démontré les avaries sur la B to B et la Barcelona – ce ne serait pas très raisonnable Notre philosophie a toujours été de privilégier la fiabilité d abord et je constate que nous avons terminé toutes les courses auxquelles nous avons participé.

Es-tu rassuré sur les performances du bateau ?nOui. Ces travaux d hiver vont dans le sens d une meilleure performance. C est vrai que j ai eu des moments de doute pendant la Transat Jacques Vabre. Tu gamberges forcémenttu te demandes si tu as fait les bons choix si tu n es pas trop lourd. Mais la Transat B to B 4e ndr m avait déjà beaucoup rassuré puisque je m y suis battu avec les meilleurs malgré des voiles d avant déchirées. Aujourd hui je n ai peut-être pas le bateau pour gagner la Transat Jacques Vabremais je sais que j ai un bateau qui peut gagner le Vendée Globe en tous cas le terminer. J ai un bateau de tour du monde. Et le Vendée est mon grand objectif.

Hier vers 17h30 le monocoque Generali de Yann Eliès a retrouvé l élément liquide après 90 jours de chantier hivernal. L opération s est parfaitement déroulée et c est un monocoque en configuration Vendée Globe qu a présenté Yann Eliès. L essentiel des travaux a répondu à trois axes d amélioration : chercher à gagner du poids améliorer l ergonomie intérieure et extérieure optimiser la sécurité et la protection du skipper.rn Nous avons gagné environ 300 kilos explique Yann Elièsdes poids essentiellement économisés dans le mât – où plutôt les pièces qui tournent autour du mât– et dans le bulbe de quille. Nous avons fait fabriquer un nouveau mâtdans le même esprit que le précédenttoujours avec trois étages de barres de flèchemais plus léger et plus performant. Lorimale fabricanta fait un gros effort en acceptant de fabriquer un moule spécial .

Casquette coulissante et barre franchernPas question pour autant de lésiner sur la sécurité. Yann Eliès le répète : son objectif c est le Vendée Globeet pour gagner un tour du mondeil faut d abord le finir . L avalanche d avaries sur la Barcelona World Race etdans une moindre mesurela Transat B To B l a conforté dans ses choix : certaines équipes étaient sans doute allées trop loin dans la recherche de légèreté . Generaliluia fini toutes les courses auxquelles il a participé. Du coupnous étions peut-être un peu trop lourdsd où ce gain de poids que nous avons fait avec l obsession d alléger sans perdre en fiabilité. rnCôté sécuritéde nouveaux chandeliers ont été installésplus hautspour permettre au skipper de se déplacer sans appréhension sur le pont. Côté protection du marinla principale innovation est une casquette de rouf coulissante à hublotsqui permet de barrer au secà l abri des embruns. Chose rendue possible également par l abandon du système de barres à roue au profit d une seule barre franche centrale. Un système qui présente aussi l avantage de libérer beaucoup d espace dans le cockpitce qui permet par exemple de matosser des voiles en arrière de la barre. En outrecela libère aussi de la place à l intérieur du bateau dont les flancs deviennent ainsi intégralement disponibles pour le déplacement des poids