Cercle Vert

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L équipage de Cercle Vert a finalement terminé quatrième cette édition 2008 de la Transat AG2R. En pleine forme Gildas Morvan et Jean Le Cam affichaient la satisfaction d un équipage qui assume ses choix qui a su naviguer proprement. La route du sud était une option à hauts risques elle a payé. Cercle Vert est le premier de ceux qui n ont pas voulu jouer avec le feu.

L équipage de Cercle Vert a finalement terminé quatrième cette édition 2008 de la Transat AG2R. En pleine formeGildas Morvan et Jean Le Cam affichaient la satisfaction d un équipage qui assume ses choix qui a su naviguer proprement. La route du sud était une option à hauts risques elle a payé. Cercle Vert est le premier de ceux qui n ont pas voulu jouer avec le feu.

On pourrait bien sûr avoir des regrets se dire que les quelques heures de débours qui manque à l équipage de Cercle Vert ont peut-être été perdues dans cette dernière traversée de dorsale quandalors que Gildas Morvan et Jean Le Cam pensaient en avoir fini ils ont été rattrapés par les calmes. Mais quand on regarde la trajectoire impeccablement maîtrisée du duo finistérien on comprend que ces deux là puissent avoir le sourire à l arrivée. Tout se passe à Madère. Toute la tête de flotte s engage sur une route plein ouest qui nous fait progresser à dix nÅ“uds vers Saint-Barth. Les premiers qui changent d option sont déjà des équipages qui accusent plusieurs dizaines de milles de retard. Si en tête de flotte les choix s étaient répartis de manière homogène alors là oui. On aurait pu dire que nous avons manqué notre option. Mais partir dans le sud à ce moment était plutôt le choix de ceux qui sont derrière et doivent tenter quelque chose. On n a rien à regretter. L un comme l autre sont fiers de leur route et de leur course. Ensuitela course au large a ses aléas.

Un tandem uni et complémentairenAutre grand motif de satisfaction : la complémentarité observée lors des premières courses en double à bord du VM Matériaux de Jean Le Cam s est transformé en véritable complicité. A Gildas de donner les clés de fonctionnement d une machine qui demande qu on en tire toujours le meilleur à Jean les intuitions et les capacités d anticipation que donnent des années de course au large sur toutes les mers du monde. Aux deux la même envie de communiquer vraiment de débattre de se mettre d accord sur des choix communs. On a vraiment eu du plaisir à naviguer ensemble. Gildas est un grand monsieur qui m a appris beaucoup de choses sur le nouveau Figaro Et puisquand tu te réveilles avec le même mec pendant vingt-huit jours quatre fois par jour tu apprends aussi à mieux le connaître. Jean le Cam ne tarissait pas d éloges sur son coéquipier à la descente des pontons de Gustavia. Bien évidemment il y aura encore d éternels débats sur le timing qu il aurait fallu pour gagner des rencontres avec les autres équipages pour comparer ses routes et ses stratégies. Il va surtout y avoir l occasion de goûter enfin aux charmes de l île de Saint-Barth. Après plus de vingt jours de mer passés à batailler aux avant-postesce n est que justice !

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On pourrait bien sûr avoir des regrets se dire que les quelques heures de débours qui manque à l équipage de Cercle Vert ont peut-être été perdues dans cette dernière traversée de dorsale quand alors que Gildas Morvan et Jean Le Cam pensaient en avoir fini ils ont été rattrapés par les calmes. Mais quand on regarde la trajectoire impeccablement maîtrisée du duo finistérien on comprend que ces deux là puissent avoir le sourire à l arrivée. Tout se passe à Madère. Toute la tête de flotte s engage sur une route plein ouest qui nous fait progresser à dix nÅ“uds vers Saint-Barth. Les premiers qui changent d option sont déjà des équipages qui accusent plusieurs dizaines de milles de retard. Sien tête de flotte les choix s étaient répartis de manière homogène alors là oui. On aurait pu dire que nous avons manqué notre option. Mais partir dans le sud à ce moment était plutôt le choix de ceux qui sont derrière et doivent tenter quelque chose. On n a rien à regretter. L un comme l autre sont fiers de leur route et de leur course. Ensuite la course au large a ses aléas.

__Un tandem uni et complémentaire__rnAutre grand motif de satisfaction : la complémentarité observée lors des premières courses en double à bord du VM Matériaux de Jean Le Cam s est transformé en véritable complicité. A Gildas de donner les clés de fonctionnement d une machine qui demande qu on en tire toujours le meilleurà Jean les intuitions et les capacités d anticipation que donnent des années de course au large sur toutes les mers du monde. Aux deux la même envie de communiquer vraiment de débattre de se mettre d accord sur des choix communs. On a vraiment eu du plaisir à naviguer ensemble. Gildas est un grand monsieur qui m a appris beaucoup de choses sur le nouveau Figaro Et puis quand tu te réveilles avec le même mec pendant vingt-huit jours quatre fois par jourtu apprends aussi à mieux le connaître. Jean le Cam ne tarissait pas d éloges sur son coéquipier à la descente des pontons de Gustavia. Bien évidemment il y aura encore d éternels débats sur le timing qu il aurait fallu pour gagner des rencontres avec les autres équipages pour comparer ses routes et ses stratégies. Il va surtout y avoir l occasion de goûter enfin aux charmes de l île de Saint-Barth. Après plus de vingt jours de mer passés à batailler aux avant-postes ce n est que justice ! 1 0 1 1 0 0f;