TRANSAT AG2R – LA MONDIALE : COUP DE TRAFALGAR A GIBRALTAR

Pas de chance la nuit dernière pour Bretagne – Crédit Mutuel Performance : un trou de vent imprévu a piégé trois bateaux dont celui d Anthony Marchand et Romain Attanasio alors que trois autres ont réussi à s échapper 10 milles plus au sud. Mais la course est loin d être terminée. Romain Attanasio raconte

__Pas de chance la nuit dernière pour Bretagne – Crédit Mutuel Performance : un trou de vent imprévu a piégé trois bateaux dont celui d Anthony Marchand et Romain Attanasio alors que trois autres ont réussi à s échapper 10 milles plus au sud. Mais la course est loin d être terminée. Romain Attanasio raconte__

Au pointage de 11h ce jeudi matin Bretagne – Crédit Mutuel Performance émarge désormais en 7e positionà 13 1 milles du leader Nacarat Erwan Tarbarly/Eric Péron et à 6 milles de Banque Populaire Jeanne Grégoire/Gérald Véniard avec qui ils étaient à la lutte encore hier soir. « Tout va bien à bord et nous n avons rien cassé mais nous sommes un peu déçus de notre nuit. Honnêtement on n a pas trop compris comment les autres sont partis en tête alors que nous sommes restés dans un trou de vent. Nous pensions même que Banque Populaire allait souffrir en tirant sur la barre comme ils ont fait et c est l inverse qui s est produit. Je ne crois pas que nous ayons fait une erreur ou alors il faudra m expliquer laquelle je crois surtout que nous n avons pas eu de bol dans ces conditions très instables! »

Romain Attanasio précise : « toute la journée d hier nous avons encore été au près dans du vent fort. Vers 18h le vent a basculé d un seul coup de 90 degrésdu 230° au 320°. Alors nous sommes tous partis sous spi à fond la caisse puis ça a vite molli. A la nuit tombée nous avons dû affaler le spi et c est là que nous avons commencé à avoir du vent faible et instable. »

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Accalmie bienvenue après quatre jours de « guerre »

Résultat un petit retard d une poignée de milles à refaire. « Ce n est pas agréable toujours un peu péniblemais ce n est pas dramatique » analyse Romain Attanasio. « Nous restons dans le match on aperçoit de temps en temps Macif et Gedimat quatre milles par notre travers. » Rien de rédhibitoire donc d autant que les deux hommes sont d attaque le bateau à 100% et que l accalmie d aujourd hui – une dizaine de noeuds mer bien aplatie – va permettre de se refaire une santé. « A part des boutons qui nous attaquent au niveau des manchons néoprène des cirés et dans le coutout va bien. Car on en a vraiment bavé pendant quatre jours. C était vraiment la guerre il y a longtemps que je n avais pas vu un départ de transat aussi violent ! La nuit le pire est de remettre le ciré trempé pour prendre ton quart : ça ne dure que quelques secondes mais elles ne sont vraiment pas agréables celles-là ! Aujourd hui on va enfin pouvoir se déshabiller on a réussi à faire notre premier café depuis le départ ce matin et enfin ouvrir les sacs de bonne nourriture. Et ça fait du bien ! Pour tout direc est la première matinée où on a l impression de revivre normalement »

La suite ? « la situation météo n est pas très claire et il peut très bien y avoir du jeu d ici à Madère et dans le dévent de l archipel : il y a moyen de se planter pour nous comme pour les autres. La vraie bonne nouvelle c est que pour la première fois depuis le début on a l impression ce matin que l alizé commence à s établir après Les Canaries. Ce serait franchement une bonne nouvelle histoire de faire un peu autre chose que du près et encore du près ! »

Affaire à suivre donc. A 190 milles de Madère et 400 des Canaries Anthony Marchand et Romain Attanasio n ont pas oblitéré leurs chances. Tout juste sont-ils passés cette nuit du groupe des leaders à celui des tout premiers chasseurs. Devant les étraves des Figaro il y a encore 3 000 milles de course pour changer à nouveau de statut et gagner Saint Barth . Le petit paradis caraïbe quidécidément se méritera cette année!

Au pointage de 11h ce jeudi matin Bretagne – Crédit Mutuel Performance émarge désormais en 7e position à 13 1 milles du leader Nacarat Erwan Tarbarly/Eric Péron et à 6 milles de Banque Populaire Jeanne Grégoire/Gérald Véniardavec qui ils étaient à la lutte encore hier soir. « Tout va bien à bord et nous n avons rien cassé mais nous sommes un peu déçus de notre nuit. Honnêtement on n a pas trop compris comment les autres sont partis en tête alors que nous sommes restés dans un trou de vent. Nous pensions même que Banque Populaire allait souffrir en tirant sur la barre comme ils ont fait et c est l inverse qui s est produit. Je ne crois pas que nous ayons fait une erreur ou alors il faudra m expliquer laquelle je crois surtout que nous n avons pas eu de bol dans ces conditions très instables! »

Romain Attanasio précise : « toute la journée d hier nous avons encore été au près dans du vent fort. Vers 18h le vent a basculé d un seul coup de 90 degrés du 230° au 320°. Alors nous sommes tous partis sous spi à fond la caissepuis ça a vite molli. A la nuit tombée nous avons dû affaler le spi et c est là que nous avons commencé à avoir du vent faible et instable. »

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Résultat un petit retard d une poignée de milles à refaire. « Ce n est pas agréable toujours un peu pénible mais ce n est pas dramatique » analyse Romain Attanasio. « Nous restons dans le match on aperçoit de temps en temps Macif et Gedimatquatre milles par notre travers. » Rien de rédhibitoire donc d autant que les deux hommes sont d attaque le bateau à 100% et que l accalmie d aujourd hui – une dizaine de noeuds mer bien aplatie – va permettre de se refaire une santé. « A part des boutons qui nous attaquent au niveau des manchons néoprène des cirés et dans le cou tout va bien. Car on en a vraiment bavé pendant quatre jours. C était vraiment la guerre il y a longtemps que je n avais pas vu un départ de transat aussi violent ! La nuitle pire est de remettre le ciré trempé pour prendre ton quart : ça ne dure que quelques secondesmais elles ne sont vraiment pas agréablescelles-là ! Aujourd hui on va enfin pouvoir se déshabilleron a réussi à faire notre premier café depuis le départ ce matin et enfin ouvrir les sacs de bonne nourriture. Et ça fait du bien ! Pour tout direc est la première matinée où on a l impression de revivre normalement »

La suite ? « la situation météo n est pas très claire et il peut très bien y avoir du jeu d ici à Madère et dans le dévent de l archipel : il y a moyen de se planter pour nouscomme pour les autres. La vraie bonne nouvelle c est que pour la première fois depuis le débuton a l impression ce matin que l alizé commence à s établir après Les Canaries. Ce serait franchement une bonne nouvellehistoire de faire un peu autre chose que du près et encore du près ! »

Affaire à suivre donc. A 190 milles de Madère et 400 des CanariesAnthony Marchand et Romain Attanasio n ont pas oblitéré leurs chances. Tout juste sont-ils passés cette nuit du groupe des leaders à celui des tout premiers chasseurs. Devant les étraves des Figaroil y a encore 3 000 milles de course pour changer à nouveau de statut et gagner Saint Barth . Le petit paradis caraïbe quidécidémentse méritera cette année!101100f